Parcours

Certifiée RNCP – Répertoire national de la certification professionnelle
Qualification reconnue par l’État

Sandrine Cordani • Sophrologue, formatrice et superviseure depuis 2012 (RNCP)

– Formée à l’Institut de formation à la sophrologie, Paris 10
– Formée à la supervision et à l’analyse de pratique
– Membre de la Chambre syndicale de sophrologie
– Membre de l’Observatoire national de la sophrologie
– Spécialisation en périnatalité à l’IFS, Paris
– Spécialisation à la prise en charge de l’acouphène chronique et de l’hyperacousie auprès de Patricia Grevin, sophrologue et sophro-analyste, Paris
– Intervenante auprès des aidants
– Formée à l’hypnose auprès de Formation Réussir

Quelle a été votre activité professionnelle avant de devenir sophrologue ?

–  Au début de mon parcours, j’ai travaillé dans la formation professionnelle auprès de jeunes adultes dans l’acquisition des savoirs de base, l’élaboration de leurs projets professionnels, le suivi de leur insertion. Puis, j’ai repri des études de communication –maîtrise Info-Com et DESS multimédia. Je me suis investie dans les « technologies de la communication ». J’y ai vécu intensément la « bulle internet » avec son lot d’excitations, d’innovations, de stress permanent, de belles rencontres… suivie de son éclatement.

À quel moment de votre vie êtes-vous entrée en contact avec la sophrologie ?

–  J’ai choisi d’être en harmonie avec mes valeurs. Après de nombreuses années à jongler entre vie personnelle et professionnelle sans trouver l’équilibre qui me convenait, j’ai mis à plat mon parcours et, surtout, mes envies. Ma première rencontre avec la sophrologie s’est faite à ce moment grâce à une psychologue formidable, qui m’a accompagnée. Je me suis documentée, informée, j’ai rencontré une sophrologue praticienne. Il y a eu comme une évidence : c’était fait pour moi.

Comment êtes-vous devenue sophrologue ?

– J’ai comparé les différentes possibilités de formation. J’ai choisi l’Institut de formation à la sophrologie de Paris, pour le sérieux de la formation,  et la certification RNCP, que seul l’IFS proposait à ce moment-là. L’enseignement y était dispensé par des sophrologues expérimentées. Leur retour d’expérience et leur pédagogie appliquée aux protocoles d’accompagnements m’ont passionnés.

Pour vous, qu’est-ce que la sophrologie aujourd’hui ?

–  C’est une approche novatrice du développement personnel. Ses applications touchent tous les plans : physique, émotionnel et mental. À chaque étape de sa vie et quelque soient les souffrances que chacun porte, elle ouvre rapidement un chemin vers un mieux-vivre au quotidien, une reconnexion avec ses ressentis, ses émotions oubliées… En quelques séances il devient possible de poser un regard positif sur les situations, les problématiques, les pathologies. Elle donne les clés pour retrouver confiance en soi, réévaluer l’image de soi et augmenter l’estimer de soi. Mais, la sophrologie va au-delà. Elle tend à l’harmonisation du corps et de l’esprit en ramenant la personne « ici et maintenant » grâce à la conscience de son vécu corporel. Chacun peut choisir de s’engager dans les transformations nécessaires pour mener son existence au plus proche de ses valeurs essentielles.

Avez-vous une spécialisation ?

–  Oui, j’ai suivi deux enseignements complémentaires. Une spécialisation en périnatalité et une autre sur la prise en charge de l’acouphène chronique et de l’hyperacousie auprès de Patricia Grevin, sophrologue et sophro-analyste à Paris.

Quelles sont les problématiques que vous traitez ?

–  Elles sont naturellement variées entre les séances personnelles et mes interventions en groupe ou en entreprise. À chaque fois, ce sont des problématiques spécifiques et personnelles. Je peux les différencier en quatre catégories de demande :

Les attentes pour l’amélioration du quotidien au niveau personnel ou professionnel
La préparation mentale face à des échéances anxiogènes
L’accompagnement lors d’un traitement médical, d’une intervention
L’aide pour faire évoluer des comportements addictifs ou phobiques

Comment se déroule une séance de sophrologie ?

–  Chaque séance respecte un protocole, tout en étant unique. Il y a un temps d’échange, un temps de relaxation dynamique (respiration contrôlée pour se détendre au niveau musculaire), un temps de détente corporelle (à travers la visualisation d’images positives) et elle se termine par un temps d’échange.

Comment envisagez-vous votre avenir de sophrologue ?

–  Je l’envisage sereinement. Je crois qu’on a la clientèle qui nous ressemble… J’ai une écoute quasi intuitive des personnes soumises au stress professionnel qui me permet de faire des anamnèses au plus proche du ressenti de mes clients. Je suis convaincue que la sophrologie a toute sa place dans l’entreprise, notamment sur le « mieux-vivre » au travail, où la prévention de la santé dans son activité professionnelle.

En tant que praticienne, je me projette également dans les approches pluridisciplinaires. C’est souvent le cas en entreprise, dans le cadre des objectifs RH. Je suis également très impliquée auprès des femmes dans ce moment de vie féminine si particulier qu’elles traversent lors de leur grossesse. Elles ont souvent besoin d’un accompagnement spécifique, intime, durant ce bouleversement de leur vie où on leur demande de s’adapter, d’être heureuse, de ne pas grossir, de continuer à tout gérer avec le sourire…

Enfin, je suis partie prenante des problématiques liées aux sports de haut niveau. Évoluant dans le milieu des danseuses classiques depuis de nombreuses années, je vois à quel point l’apport de la sophrologie dans la préparation mentale permet de déplacer des montagnes.

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